Le segment des berlines de luxe de taille compacte demeure très important à travers l’industrie, même si les VUS ont pris du galon depuis quelques années. Voilà pourquoi les constructeurs qui proposent des modèles dans cette catégorie font tout en leur pouvoir pour offrir le meilleur produit possible.
C’est le cas chez Audi, bien sûr, qui commercialise depuis des lunes l’A4, une voiture qui a longtemps été citée comme référence dans le segment. Puis, il y a Alfa Romeo qui suggère la Giulia, une berline qui est en tout point capable de rivaliser avec les meilleures de sa horde. Jusqu’à quel point ? Les arguments qui suivent vont vous le prouver.
Le style
Commençons par considérer le style. Si l’A4 d’Audi demeure une voiture élégante dotée de lignes intemporelles, son design ne casse rien. Il est marqué par la tradition, certes, mais on ne se tourne pas la tête en apercevant une A4. À l’inverse, un simple regard en direction d’une Giulia nous fait réaliser qu’on est en présence d’une berline offrant beaucoup plus de caractère.
Concentrez-vous sur le museau, par exemple. Vous constaterez que celui d’Audi n’apporte rien de nouveau sur la table alors que celui d’Alfa Romeo, qui est unique à travers l’industrie, respire la testostérone.
Et on peut poursuivre l’exercice sur les flancs et à l’arrière. Si les deux voitures sont belles, il faut le reconnaître, celle aux racines italiennes se démarque grandement simplement en raison de ses lignes.
La performance
Avec une berline de luxe, il est toujours intéressant de profiter de performances relevées. Chez Audi, la variante la plus puissante qui est livrable est la S4. Elle est pourvue d’un V6 turbo de 3,0 litres, lequel délivre 349 chevaux et 369 livres-pieds de couple. Franchement, c’est très bien.
Mais pas suffisant pour rivaliser avec une Giulia Quadrifoglio. Le summum avec cette proposition, c’est que le V6 turbo de 2,9 litres en offre bien plus à son conducteur. Que dites-vous de 505 chevaux et 443 livres-pieds de couple ?
Le résultat, c’est pratiquement une seconde complète de moins au 0-100 km/h (3,8 versus 4,7 secondes pour Audi).
L’agrément de conduite
Enfin, qu’importe la mécanique sous le capot, conduire une Giulia colle le sourire aux lèvres. On pouvait dire ça d’une A4 il y a plusieurs années, mais cette voiture s’est endimanchée. La Giulia, elle, est demeurée racée et sportive jusqu’au plus profond de son âme, si bien que lorsqu’on prend le volant, les sensations livrées sont constantes.
Faites l’essai des deux modèles, simplement pour le plaisir ; vous allez constater à quel point ce qu’on avance est frappant sur la route.